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Quand Éros a moins de street cred que Thanatos
Aux USA la classification des films a ceci de particulier que le contenu violent pose moins de problèmes que la présence de deux choses : des gros mots et de la nudité. Un film avec des meurtres cruels peut se contenter d’un PG 13, mais si le mot « fuck » est prononcé deux fois ce sera classé R aux côté de films présentant de l’ultra-violence. Même chose en cas de nudité dans un contexte sexuel. Cela révèle que le sexe dérange plus que la violence, je voudrais cerner ce phénomène en comparant deux genres de fictions qui sont loin d’avoir la même réception : l’érotisme et l’horreur.
0C’est grave s’ils sont morts ?
On dit toujours que les fictions sont politiques, et c’est parfaitement vrai. Même lorsque le scénario ou la réalisation tentent de montrer des comportements sans juger, ils reposent toujours sur des éléments considérés comme acquis que l’on ne remet pas en question. Tuer le bon roi pour prendre sa place par avidité et instaurer un régime de terreur, c’est pas bien. Faire preuve de générosité et de courage, c’est bien. Ce sont des notions qui sont rarement développées parce qu’elles sont censées aller de soi, mais elles donnent déjà une information sur le sens moral des scénaristes. Elles développent cette vision des choses et la rendent normale, acquise. Or cette vision est parfois pervertie par le besoin de finir l’histoire avec le ton voulu.
0« Regardez moi, je suis fou ! »
Un cliché de podcast vidéo récurrent consiste à faire parler le vidéaste avec lui-même. C’est pratique parce qu’on économise des acteurs, on peut jouer tout le monde soi-même. Puis certains se sont amusés à poursuivre le procédé jusqu’à l’absurde en le justifiant, en faisant comme si c’était parfaitement voulu. Ces vidéastes ont ainsi présenté leur personnage comme un « fou » qui discute avec ses multiples personnalités. C’était souvent dans un esprit cartoonesque et assez rigolo, mais ça s’est beaucoup répandu. Et comme tout phénomène qui est repris en masse à la hâte, cela s’est fait parfois sans recul. C’est ainsi qu’on trouve des histoires où le personnage sort que « c’est trop cool d’être fou ! ». Je pense que les victimes de maladies mentales ne sont pas d’accord avec cette affirmation. C’est là que je me dis qu’il pourrait être intéressant de s’interroger sur la figure du fou charismatique dans la fiction.
0Le Let’s Play, ou comment louer des amis
Ceci est une reprise d’un article que j’avais écrit sur Senscritique alors que je n’avais pas de blog. Maintenant que j’en ai un, autant que je remette cet article à sa vraie place.
0La dictature de la crédibilité
Ceci est une reprise d’un article que j’avais écrit sur Senscritique alors que je n’avais pas de blog. Maintenant que j’en ai un, autant que je remette cet article à sa vraie place.
0Une soirée qui Pass mal
Les cinémas Gaumont Pathé ont mis en place hier un événement qui m’a rendu curieux, la Soirée des PASSionnés. Il s’agissait d’une soirée réservée aux détenteurs de la carte d’abonnement Pass, démarrant à 19h30 et aboutissant à la projection d’un film surprise. J’aime beaucoup ce genre d’initiative, se lancer dans le visionnage d’un film dont on ne sait rien et qu’on ne serait peut-être pas allé voir en temps normal. J’ai donc donné sa chance à cette soirée. Et j’ai été bien déçu par bon nombre de mauvaises décisions.
0Le syndrome Crysis 3
Je pensais réserver ce blog aux annonces de mes nouvelles fictions, mais je me rends compte de deux choses : d’abord qu’un blog qui n’est alimenté qu’une fois par an au mieux n’est guère palpitant, et ensuite qu’il y a de temps en temps des idées que je souhaite exprimer. Je partage parfois mes préoccupations à travers mes histoires mais je ne vais pas systématiquement me lancer dans une réalisation dès que j’ai un truc à dire, surtout quand il n’y a pas des masses de potentiel artistique derrière. J’ai maintenant un blog, remplissons le donc. Et puisque ce site parle de mes fictions audio, autant partager mon ressenti sur la fiction amateur.
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